Né en 1622 à Paris, Jean-Baptiste Poquelin dit Molière fils d’un tapissier du roi fit ses études dans un collège de Jésuites qui accueillait les fils de la noblesse et de la riche bourgeoisie. Il se détourna de la carrière que son père lui destinait au profit de la création d’une troupe de comédiens : « L’Illustre Théâtre ».
Cette troupe fut constituée en juin 1643, elle se produisit dans deux salles. Ce fut l’échec et la faillite , et le jeune Poquelin fut emprisonné pour dettes. Libéré après quelques jours, il partit pour la province. La troupe où il entre est signalée en Gascogne, en Bretagne, en Languedoc et enfin dans la région du Rhône. En 1650, il fut choisi par ses compagnons pour être leur chef, il abandonne son patronyme au profit de Molière.
Cette troupe est souvent présentée comme une bande de miséreux, toujours sur les chemins, faisant presque l’aumône . C’est totalement faux ! Bien au contraire ces gens restaient plusieurs mois dans la ville où ils se produisaient, ils y louaient une maison et plaçaient en rente des sommes importantes. En octobre 1658, après plusieurs années passées en province, ils jouèrent pour la première fois devant Louis XIV, et obtinrent la jouissance de la salle du Petit-Bourbon.
En 1660, ils durent la quitter, Louis XIV mit alors à leur disposition la salle du Palais-Royal, construite par Richelieu et demeurée sans emploi depuis sa mort. C’est là que Molière joua jusqu’à son dernier jour. Cette salle appelée de nos jours la Comédie Française, a un autre nom qui en dit long : « La maison de Molière ».
Très vite, il se heurta aux Comédiens du roi. Ceux-ci utilisèrent tous les moyens pour le perdre et firent jouer des pièces où il se voyait insulté de la façon la plus ignoble . Il eut d’autres ennemis. Les plus acharnés furent les dévots .
Un curé de Paris réclama contre lui, dans un libelle furieux, la peine du bûcher . Les médecins ne prenaient pas ses moqueries à la légère . Les marquis, à la cour, se déchaînaient contre lui.Il eut longtemps pour lui le soutient déclaré de Louis XIV. Mais, quand il mourut, il y avait un an que cet appui lui manquait, toute la faveur royale allait alors à Lully.
Sa vie privée n’a pas été facile non plus. Epousant une jeune comédienne de sa troupe, Armande Béjart qui était officiellement la sœur de son ancienne maîtresse Madeleine Béjart, mais, selon toute vraisemblance la fille de l’illustre actrice ; les ennemis de Molière osèrent prétendre que ce dernier était son père, et portèrent cette infâme accusation jusqu’au roi. Et ce qui atteignit peut-être plus profondément Molière, c’est qu’Armande lui fut scandaleusement infidèle. Il en souffrit, puis il pardonna; les deux époux reprirent la vie commune.
Contrairement à la légende qui veut que Molière soit mort sur scène, il monta sur la scène du Palais-Royal au soir du 17 février 1673 et fut pris d’un malaise au cours de la 4ème représentation du Malade imaginaire. Il mourut à l’âge de 51 ans chez lui dans la soirée.
Il fut inhumé de nuit, de façon quasi clandestine le 21 février 1673. Le clergé de Saint Eustache, ayant refusé de lui donner une sépulture chrétienne en raison de l’ex-communication de tous les comédiens, Armande Béjart son épouse alla trouver Louis XIV pour qu’il intervienne auprès de l’archevêque de Paris. Suite à cette intervention, Mgr du Harlay prononça l’ordonnance suivante:« Nous avons permis au sieur curé de Saint Eustache de donner la sépulture ecclésiastique au corps du défunt Molière dans le cimetière de la paroisse , à condition néanmoins que ce sera sans aucune pompe et avec deux prêtres seulement et hors des heures du jour et qu’il ne se fera aucun service solennel pour lui, ni dans la dite paroisse, ni ailleurs ». Mais en réalité le cortège fut plus important que prévu, une grande foule de gens du peuple accompagnèrent le corps qui fut inhumé au cimetière Saint Joseph officiellement au pied de la croix.
选自《世界名人简介——文学家卷》
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莫里哀作品集(按年代顺序)
1655 L’étourdi ou les contretemps 《冒失鬼》
1656 Le dépit amoureux 《爱情的埋怨》
La jalousie du barbouillé 《愚蠢的嫉妒》
Le médecin volant 《飞翔的医生》
1659 Les précieuses ridicules 《可笑的女才子》
1660 Sganarelle ou le cocu imaginaire 《斯加纳雷尔》
1661 Dom Garcie de Navarre ou le prince jaloux 《嫉妒的王子》
1661 L’école des maris 《丈夫学堂》
1661 Les fâcheux 《找麻烦的人》
1662 L’école, des femmes 《太太学堂》
1663 La critique de l’école des femmes 《太太学堂的批判》
1663 L’impromptu de Versailles 《凡尔赛即兴曲》
1663 Remerciement au roi 《感谢国王》
1664 Le mariage forcé 《逼婚》
1664 Les plaisirs de l’île, enchantée 《岛的快乐》
1664 La princesse d’Elide 《爱丽德公主》
1664-1669 Le tartuffe ou l.’ imposteur 《伪君子》
1664 Sonnet (à la motte de Vayer sur la mort de son fils) 《献给死去儿子的十四行诗》
1665 Don juan ou le festin de Pierre 《唐璜》
1665 L’amour médecin 《多情的医生》
1665 Quatrains... 《四行诗》
1666 Le misanthrope ou l’atrabilaire amoureux 《愤世嫉俗者》
1666 Le médecin malgré lui 《屈打成医》
1666 Melicerte 《梅里塞特》
1667 Pastorale comique 《喜剧的田园曲》
1667 Le sicilien ou l’amour peintre 《西西里人》
1667 Ballet des muses 《女诗人的芭蕾》
1667 Amphitryon 《晚宴东道主》
1668 George Dandin ou le mari confondu 《乔治•唐丹》
1668 L’avare 《悭吝人》
1668 Boutsrimés au roi, sur la conquête de la Franche-Comté 《献给国王的限韵诗,纪念击败法兰士-孔德》
1669 La gloire du dôme du Val de Grâce 《恩惠山谷穹顶完工纪念》
1670 Monsieur de Pourceaugnac 《布所拿克先生》
1670 Les amants magnifiques 《完美的恋人》
1670 Le bourgeois gentilhomme 《小绅士》
1671 Psyché 《普塞克》
1671 Les fourberies de Scapin 《司卡班的诡计》
1671 La comtesse d’Escarbagnas 《爱思卡尔巴尼亚的伯爵夫人》
1672 Les femmes savantes 《女博士》
1673 Le malade imaginaire 《无病呻吟》